Le retour de la femme habillée d'étoiles. Thème récurrent dans mon univers psychologique, cette fois, c'est dans le regard que bouge l'univers. Cette femme a fait son apparition à peu près au même moment où je me suis rendu compte que la tour revenait aussi souvent mes écrits. Elle tient l'univers dans la paume de sa main, habitant cette grande tour à moitié mécanique pour y faire des ravages positifs.
On quitte les hauteurs pour s'en aller dans l'océan. Et peu à peu, des morceaux se collent à la grande trame de la troisième partie de la Trilogie de l'Ange Noir: "Neige sur le pan du Rêve endormi", la suite du "Dernier Soupir". Merci Julie!!!
dans les profondeurs d'une mer agitée
elle marche d'un pas lent
et se sert de ses bras comme palan
pour soulever l'univers marin
et l'enfouir dans ses yeux
une Atlas au regard scintillant
myriade d'étoiles en tourbillons
générations de vies passées à grandir
dans le feu du temps
au son du tonnerre grondant des steppes aquatiques
en surface
les remous ont l'air d'un temple maya
laissé depuis des lustres sous la calotte glaciaire
des craquelures se forment
sous un ciel d'un noir d'oubli
un oeil unique et blanc observe la scène
la timidité l'envoie ailleurs
je n'attends qu'un murmure pour m'élever
d'une couche trop sèche pour ma peau
je reçois un baiser franc
de lèvres miroitantes et pleines
tout se perd au creux d'une bouche en coin
d'un haussement d'épaule ravageur
et dans les branches d'un arbre secoué par
un géant aux mains de glace
qui prend plaisir à toucher les cerveaux
pour les endormir
pour que la mer l'engloutisse
elle n'a qu'à sourire
et le cosmos tombe dans une autre création
tout un monde à portée de bras
je tremble
c'est le froid du commencement
16 mars 2007
elle marche d'un pas lent
et se sert de ses bras comme palan
pour soulever l'univers marin
et l'enfouir dans ses yeux
une Atlas au regard scintillant
myriade d'étoiles en tourbillons
générations de vies passées à grandir
dans le feu du temps
au son du tonnerre grondant des steppes aquatiques
en surface
les remous ont l'air d'un temple maya
laissé depuis des lustres sous la calotte glaciaire
des craquelures se forment
sous un ciel d'un noir d'oubli
un oeil unique et blanc observe la scène
la timidité l'envoie ailleurs
je n'attends qu'un murmure pour m'élever
d'une couche trop sèche pour ma peau
je reçois un baiser franc
de lèvres miroitantes et pleines
tout se perd au creux d'une bouche en coin
d'un haussement d'épaule ravageur
et dans les branches d'un arbre secoué par
un géant aux mains de glace
qui prend plaisir à toucher les cerveaux
pour les endormir
pour que la mer l'engloutisse
elle n'a qu'à sourire
et le cosmos tombe dans une autre création
tout un monde à portée de bras
je tremble
c'est le froid du commencement
16 mars 2007
3 commentaires:
MERCI À TOI!!!!!!!!!!!!!!!
Julie ;-)
Magnifique poème, Luc, mais ça fait plus d'un mois que nous ne recevons pas notre dose...
Qu'est-ce qui se passe ?
Mon cerveau est occupé à un autre texte qui n'est pas de la poésie. Je travaille sur la troisième partie du Dernier Soupir qui s'appellera "Neige sur le pan du Rêve endormi" (comme le poème du même nom sur ce blog).
Accumulation d'informations, création de personnages, etc. Alors je ne fais pas trop de poésie ces temps-ci. :O)
Voilà la raison de mon absence sur ce blog depuis quelques temps!
Merci pour le commentaire, Claude!
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