mercredi 25 juin 2008

DIURNE FOLICHONE SOUS UNE ROCHE

demandez au roi s'il peut se lever après le vin
il vous dira que le pain avait trop de levain

un jour
disons dans cinq cents ans
on se retournera vers un téléphone en disant
comment vivre dans une cité de fous
lorsque les avions volaient à telle altitude
alors qu'un requin peut boire la mer sur la
Lune

demain
hier
toujours apeuré en regardant la glace dans la salle de
bain
un romain se voit vieillir du coco
et deux et deux font dix-huit

c'est une perte de divination
les runes sont folles et la brevasse s'embrase dans les mains de
lutteurs sumos

Galilée s'épouvante du sort d'une planète
et je me fous de la hauteur d'un câble de 15 pieds

feux d'artifice
il va pleuvoir dehors
mais quand bien même les idées s'envolent
les choses poilues sont avec toi

si jamais une lumière devient déviante
reste coi
souvent
la pluie se manque à elle-même et mange l'ours obsolète
dans une assiette où on entend du disco

la viande pourrie
et je me marre en pissant sur René Lévesque

3 commentaires:

Christine a dit...

Imagine de telles assiettes! On pourrait les transporter avec soi partout!

Contente de te lire à nouveau. En se levant le matin, je ne peux pas dire que ça remet les idées en place, mais c'est beaucoup plus intéressant que les nouvelles à la télé.! On voit le Monde avec d'autres yeux.

Bonne journée!
XXX

Anonyme a dit...

Christine a raison : c'est ravigotant ! Ça stimule l'esprit et l'imagination !

Luc Pelletier a dit...

Reste juste à ce que je ravigote l'esprit à plus grande échelle... Encore un refus d'une maison d'édition (Noroît). Mais un jour, j'y arriverai!

Merci de me lire!