l'émotion irradie
un vert putréfié sur une butte de sable froid
sous une lune déchiquetée
l'empire avance
un pied devant l'autre
péniblement
grosse roche montante sur la montagne de
Sisyphe
sur le toit du monde
les garous s'enlacent et tuent des innocents
des peuples aux bras de crabes
qui s'échauffent devant le fumet des dirigeants
torpeur de la pensée
synonyme d'ablation du lobe frontal
Synergie
et explosion de la vie pure
dans ces champs de tertres amphibiens
lavant la ménagère des étés
elle s'époumone à devenir la championne
du chassé-croisé de la détente
une baise promise au duc
sans toutefois faire rougir ses joues
fardées de larmes blanches
le fardeau d'un étranger sur des épaules de plastique
gare au feu
la silhouette d'une femme nue
sur fond de sang
on devine la langueur des jambes
et une force interne quasi nulle
pour qu'une fixation dégèle le charme
belle à en faire pleurer
elle sourit au jour
et retourne en sa demeure
transfigurée par des yeux de béryl
29 mai 2010
samedi 29 mai 2010
samedi 1 mai 2010
AU DÉBUT
des jambes
longueur sans nom
une démarche rocailleuse de géant
et le sourire d'un nymphe perdue dans les bois
de la cité de métal
des ombres s'interposent sous le ciel
on aperçoit une tour au loin
des fils pendent
des oiseaux voltigent
chaotiques
la pluie ne chante plus son tambourinement
mais pleut sur la plaine fixe
demain le gris
aujourd'hui les couleurs s'estompent et démentent
le sommeil
dans la caverne de son esprit
je m'imagine au-delà
sur les collines vertes où j'ai vécu
mangeant des rats et souriant
je n'avait que faire des autres
des silhouettes vagues sur fond de chaos
je vois des lignes noires sur fond noir
il voit des corps alignés pour la potence!
elles vibrent au son d'une musique molle
on sent une répétition d'un passé trop proche de nous
la répétition pour le jeu de la vie
engourdi
je suis les longues jambes jusqu'à une chambre verte
un casse-pied fantoche bombarde l'imagination
les rideaux se balancent dans le soir
je m'endors sans même l'avoir touchée
1 mai 2010
longueur sans nom
une démarche rocailleuse de géant
et le sourire d'un nymphe perdue dans les bois
de la cité de métal
des ombres s'interposent sous le ciel
on aperçoit une tour au loin
des fils pendent
des oiseaux voltigent
chaotiques
la pluie ne chante plus son tambourinement
mais pleut sur la plaine fixe
demain le gris
aujourd'hui les couleurs s'estompent et démentent
le sommeil
dans la caverne de son esprit
je m'imagine au-delà
sur les collines vertes où j'ai vécu
mangeant des rats et souriant
je n'avait que faire des autres
des silhouettes vagues sur fond de chaos
je vois des lignes noires sur fond noir
il voit des corps alignés pour la potence!
elles vibrent au son d'une musique molle
on sent une répétition d'un passé trop proche de nous
la répétition pour le jeu de la vie
engourdi
je suis les longues jambes jusqu'à une chambre verte
un casse-pied fantoche bombarde l'imagination
les rideaux se balancent dans le soir
je m'endors sans même l'avoir touchée
1 mai 2010
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