tantra pour une merveille de la nature
les gonds du milieu cèdent sur le mur des airs
et une vie s'enfuit aussi vite pour la mer
vagues échouées sur des ailes de cyanure
qu'on respire en dormant
et viennent les hérétiques
morts-vivants en complets-cravates
ils sourient sans penser aux conséquences
et s'invitent en ma demeure
point de nourriture spirituelle
des animaux courent en ronds
et la viande se laisse pourrir au soleil
l'événement est clair
c'est la fête des ours baveux
ceux qui démentent de fertiles élaborations de mensonges
et rengainent une souche de savoir-faire
sous une tas de poils cacophoniques
un pilier cassé s'avance pour parler
noire enveloppe de néon-mystère
il appelle la foi d'un dieu déchu
pour supposer des actions incongrues
les bassesses se chantent sous la douche
et à l'arrêt d'autobus
qu'importe le mal des vos années
vous n'anéantirez jamais la brillance de la folie
celle qui fait briller les yeux
et met en danger le sens commun
celle qui goûte la douceur d'un visage
et le miel d'une bouche offerte gratuitement
11 octobre 2010
4 commentaires:
qu'importe le mal des vos années
vous n'anéantirez jamais la brillance de la folie
celle qui fait briller les yeux
et met en danger le sens commun
celle qui goûte la douceur d'un visage
et le miel d'une bouche offerte gratuitement.
J'aime beaucoup ce passage.
Tu n'écris pas souvent mais c'est toujours un délice de te lire.
Éliana ;-)
Merci! :O)
une bouche offerte gratuitement, certes, mais que dire de celle offerte au gourmand ?
Il ne faut juste pas laisser les doigts trop proche de la bouche, si on veut les garder. :O)
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