...parti pêché
ou tout simplement aller piquer un somme d'après-midi
sous un soleil de plomb
fondant autour d'une dent cariée et rouge
des souvenirs de plaies flottent
pendant ce temps
dans un néant sans nuage
des belettes courent le long des lignes de tension
leurs ombres décident de rester sur place
jouant les funambules
elles tombent silencieusement dans un air enfumé
les gorges chaudes saignent dans des bocaux de verre cassé
tournant le coin d'un mur de brique
la femme aux mains de cristal
l'univers tenant dans la paume de sa main
s'envole dans sa robe étoilée
pour combler le vide du ciel
elle y trouve un esprit perdu
dans un bouquet de lis et de
ruines
il rêve de repos
il dort sur la braise
il mange des oursins vivants
son estomac a la forme d'un étau
mais jamais il ne pense à la fin
celle qui nettoie la mémoire
et se répand sans trêve dans le Blanc
de la clairière au bout du chemin
3 commentaires:
Wow! C'est beau.
J'adore la dernière partie.
Et les belettes.
XXX
Magnifique...
la femme aux mains de cristal
s'envole dans sa robe étoilée
pour combler le vide du ciel...
mais jamais il ne pense à la fin...
Je t'aime xxx
C'est splendide, magnifique!!!
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