lundi 26 novembre 2007

THE PASSION OF LOVERS

Les outils pour parvenir à la fin de ce long voyage ne sont pas faciles à trouver. Des indices par-ci, par-là traînent, mais on ne peut rien savoir sur ceux-ci sans au préalable les avoir mis ensemble, pour qu'ils forment ainsi une construction, une entité qu'on a encore de la difficulté à reconnaître... De quel voyage je parle? Je ne sais pas. Le mien, ça c'est sûr, mais je ne sais pas quel genre de voyage.

Je me suis mis à marcher dans le noir, comme un zombie en quête de chair fraîche, malgré cette lumière aveuglante du soleil d'été qui plombait sur moi. Sans m'en rendre compte, j'avais les yeux fermés, je ne voulais pas voir la réalité en face, je n'étais pas prêt à la voir. Le suis-je, présentement? Sans doute pas. Mais j'ouvre toutefois les yeux et je me rend compte que beaucoup d'eau a coulé et s'est depuis transformée en neige. Je me rend compte que je suis seul et qu'elle est partie. Je me rend compte que je ne la reverrai plus. Je me rend compte que la peine est toujours aussi forte, mais que la douleur est partie. Cette pointe au fer chaud a été retirée de mon coeur et je recommence à respirer. Une grande inspiration, une paix intérieure teintée de l'ombre de la mélancolie. Mes mains tremblent toujours, par contre. Je ne peux rien pour les arrêter, alors je les regarde et je souris en pensant qu'il me faudrait un snare pour pouvoir faire de beaux roulements, le grondement du tonnerre de Thor dans toute sa splendeur!

Ce qui me rassure, c'est mon sourire. S'il n'existait plus, je commencerais à me poser de sérieuses questions par rapport à ma santé mentale. Mais le sourire est là. Et le désir, celui d'être à nouveau aimé, celui d'aimer à nouveau. Mais le temps a encore besoin de moi, tout comme j'ai encore besoin de lui. Je dois passer une moppe pour nettoyer tout ce sang qui a couler autour de moi, venant de cette blessure encore rouge sur ma peau.

L'orage ne fait que passer, mais il dure depuis si longtemps...

6 commentaires:

Christine a dit...

Et quel sourire! On commence à le sentir dans tes yeux également, à travers cette mer dans lesquels ils se noient.

Je te serre très fort et te souhaite tout le temps qu'il te faudra.

Je t'aime
XXX

Fel-X a dit...

Si tu souriais pas, je t'aurais sacré un grand coup d'poêlon en arrière de la tête à un moment ou à un autre !

Anonyme a dit...

Et si le coup de poêlon t'avait pas fait sourire, ça aurait pas été grave parce que nous on aurait bien ri!

P.S.: Le titre = Bauhaus! ;-)

Luc Pelletier a dit...

Ouais!! Ainsi que le titre de mon poème, juste avant ce message. :O)

Mais je préférerais tout de même me passer du coup de poêlon, si vous pouvez... J'aime pas les mots de tête. héhéhé!

Anonyme a dit...

Le coup de poêlon aurait pu brasser une quelconque région de ton cerveau et te donner un sourire ébahi permanent et des yeux écarquillés de freak pour toujours, comme la petite Maxine dans Animal Man, ou les modèles de catalogues Sears.

En tout cas, on reste à l'affût avec une main toujours près d'un poêlon, juste au cas où!

Anonyme a dit...

Tout dépend du poêlon mes amis!!! Tous dépend du poêlon...