dimanche 1 mai 2011

LA DANSE DES OURAGANS MAL LÉCHÉS

l'animosité éphémère des Grands
n'aura de prise que sur la conscience collective
d'un demi-pâté de canard

une fois le vent lancé
on ne recule plus

demain
des souvenirs de fleurs mortes envahiront les esprits les plus acérés et réduiront à néant le peu de foi qu'ils ont en moi

une vie blasée
des organismes qui tuent
et le millième retard dans ce coeur vide qui brûle dans la
Cheminée de Papier

toujours la mémoire
et des espoirs de désespoir
qui minent le peu de force restant de ces muscles atrophiés
par la douleur
un feu pâle comparé au désir d'être
mais une étape superflue pour des gentlemen comme nous

moi
et mes trois cent milles idées avortées

1er mai 2011

4 commentaires:

Christine a dit...

Un peu de positivisme!

Pour trois cent milles idées avortées, trois cent milles idées réalisées!

Tu es la seule personne que je connais qui a dit vouloir écrire un livre, qui l'a commencé, qui l'a terminé, qui fait des démarches pour le faire publier.

Les souvenirs de fleurs mortes pourront bien envahir ce qu'ils veulent, ils ne m'enlèveront pas la confiance que j'ai en toi.

Ma phrase préférée:

"Une fois le vent lancé
on ne recule plus"

Laisse-toi porter!

XXXXX

Luc Pelletier a dit...

L'affaire, c'est que je ne suis pas sûr que le vent me porte dans la bonne direction, en ce moment.

Fel-X a dit...

Ouais, mais avec tout ça, n'oublie jamais l'éternel dicton:
"Là où le sol marche, le vent est bleu."

Luc Pelletier a dit...

Hahahha! C'était quoi déjà, ça??