jeudi 13 décembre 2007

...SUR L'AMOUR? PLUS MAINTENANT.

WIKIPEDIA:
"L’amour est un sentiment envers un être semblable ou non à soi. Il est le manifeste d'une force instinctive animale qui consiste à s'attacher à un ou plusieurs individus : pour l'Homme, de manière morale ou désireuse. Il peut être contrôlé par la morale Humaine et devenir une sorte de passion où le désir sexuel n'intervient pas. On peut alors appeler cela une relation amoureuse. Ou alors l'amour n'est pas du tout contrôlé et l'Homme obéit à son instinct primaire qui est la reproduction : l'amour devient alors une envie impulsive où l'Humain ne cherchera pas à se défaire.
L'amour peut être, selon la personne : faible, fort, obsessif ou douloureux. Selon ces critères, il peut être plus ou moins contrôlé par la morale Humaine."

Une connaissance à moi appelle ça de la dépendance affective.

Moi? Je ne sais plus. Comment faire pour aimer quelqu'un quand personne sur terre n'a la même définition de ce mot? Le langage est une création humaine tellement arbitraire, tellement instable. J'ai toujours "aimé" jouer avec ce langage qui implique tout en un seul mot. Mais là, je suis quelque peu perdu.

C'est du pareil au même. Quelle est la limite qui nous permet de dire qu'une personne est dépendante affective par rapport à quelqu'un d'autre au lieu de dire que la première personne aime l'autre? Qu'y a-t-il de mal à vouloir se lever tous les matins à côté d'une personne qu'on apprécie énormément et avec qui on veut se lever prêt d'elle tous les matins? Comment appelle-t-on le fait que l'autre nous manque juste parce qu'on aime sa compagnie, son sourire, sa voix, qu'on aimerait faire plus avec cette personne, la permettre de nous accompagner dans cette vie tellement courte et en même temps tellement longue?

Est-ce de la dépendance affective? J'en doute. À moins que les deux (amour et DA) veuillent dire exactement la même chose, ce à quoi je réfléchis depuis un certain moment. J'ai l'impression que les personnes qui utilise le terme "dépendance affective" sont ceux qui ont peur du mot "amour".

Et j'ai aussi l'impression de me répéter..... Il me semble avoir déjà écrit quelque chose de semblable, est-ce possible? C'est que le sujet me tient à coeur, vous voyez. Je ne pourrai pas Être sans avoir de réponse à cette question: Quel est la question? Je ne sais pas. Il n'y a aucune réponse fiable pour aucune question. Je m'en rends de plus en plus compte. Ou est-ce la fièvre qui me fait délirer?

Le fait que j'écrive ici sur ce blog est en fait une poussée que je me donne vers le monde extérieur. Un coup de pied pour montrer au monde (et me montrer à moi-même, par la même occasion) que dans la différence de chacun, la matière brute reste toujours la même. Le cerveau reste un cerveau, mais en fait, est-ce réellement le cas?

Tout dépend de la façon qu'on utilise le matériel. Au lieu de sauter dans des bars pour me saoûler la gueule, détruire quelques autres gueules parce que je suis bourré et baiser tout ce qui bouge, j'utilise ce temps pour écrire ou tout simplement rester là, semblant ne pas bouger, perdu dans des pensées que je ne comprends pas souvent. Un immobile est ce que je pourrais m'appeler.

Mais penser trop n'est pas toujours bon pour le cardio...

Et on finit toujours par s'y perdre, à la longue...

6 commentaires:

Chantale a dit...

Dans mon livre à moi, la dépendance affective est le fait de s'oublier pour correspondre à ce que l'on croit que l'autre désire qu'on soit. C'est modifier sa personnalité sur plusieurs aspects pour éviter de déplaire à l'autre... C'est oublier de s'aimer et de se respecter soi-même, de peur que l'autre ne nous aime plus. Ça, c'est de la dépendance affective.

Quant à l'amour, je commence à peine àcomprendre ce que c'est. Mais c'est beau, c'est simple, ça fait du bien. Et j'espère bien explorer tout ce bien-être le plus longtemps possible :)

Fel-X a dit...

Moi je trouve que la dépendance affective, c'est de l'amour mais poussé de manière quasi-psychotique. C'est carrément d'être incapable de vivre sans la personne qui est l'objet de notre passion.

Et, peu étonnament, ça arrive à des personnes qui auraient bien besoin d'une leçon sur la modération, aux excessifs.

Mais encore là, qu'est-ce qui est trop ? Ton "trop" peut être mon "pas assez". C'est toute la joie de l'expérience humaine: interragir avec des gens aux conceptions extra-différentes de la réalité.

Les mots: attirance, affection, amour, dépendance, attraction... c'est toute les mêmes facettes d'un même sentiment, vécus de façon différentes par de multiples témoins qui analysent chacun à leur façon.

Et chaque personne ne juge pas de façon semblable tout le temps. Je ne suis pas toujours le même et vous non plus !

Alors, comment savoir comment agir ? On ne peut simplement pas. Il faut être fidèle à nous-mêmes. Même si on est un psychopathe dépendant affectif. Et/ou un indépendant introverti.

***

Et les pensées tumultueuses sont toujours un vortex. Il faut y faire attention...

Chantale a dit...

En terme de dépendance affective, c'est comme si tu arrêtais d'écouter des films de zombies parce que ta blonde n'aime pas ça, de peur qu'elle ne t'aime plus. Ou que tu jetais aux poubelles tous tes cd de Bauhaus, parce qu'elle n'apprécie pas... Si si, je connais une personne qui a déjà fait ce genre de choses... Tu remplaces "film de Zombie" par "Comédies musicales" et "Bauhaus" par "Vilain pingouin", et ça donne moi ;-) Alors tu vois,¸pour moi, ça n'a rien à voir avec aimer intéensément. Ça a à voir avec ne plus se respecter soi-même dans une relation...

Luc Pelletier a dit...

Ouais... En tout cas, disons que je vais clore le sujet en disant que pour le moment, les gargouilles aux yeux rouges n'avaient qu'à ne pas vomir sur leurs baskets, ça aurait éviter un incendie sur les plaines fortiches des duplicatats.

Bref, je pense qu'au fond de moi, je sais déjà tout ça. C'est surtout que je suis plutôt dans une passe ronchonneuse. :O)

Anonyme a dit...

La dépendance affective ne vient as de l'amour mais bien du manque... À mes yeux, l'amour c'est tout, sauf de la dépendance affective... C'est une dépendance tout court!

il y En a a dit...

Tout à fait en accord avec la définition de dépendance affective de Chantale. Pour ce qui est de l'amour, je ne pense pas l'avoir connu . Mais je cois que c'est comme tu l'as décris dans ton poème, c'est ''vouloir se lever tous les matins à côté d'une personne qu'on apprécie énormément et avec qui on veut se lever prêt d'elle tous les matins? Comment appelle-t-on le fait que l'autre nous manque juste parce qu'on aime sa compagnie, son sourire, sa voix, qu'on aimerait faire plus avec cette personne, la permettre de nous accompagner dans cette vie tellement courte et en même temps tellement longue...'' Si c'est ça, je crois l'avoir ressenti pour un certain jeune homme. Dû à mon manque de connaissance à ce sujet, je ne peu pas trop m'affirmer ou m'infirmer. À suivre... ;-p