...n'a plus l'importance tant recherchée. Je me demande souvent comment la parité de deux esprits entre en conflit avec la véritable histoire qui se joue en chacun de nous. Qu'est-ce qui pousse à ne pas agir? Qu'est-ce qui fait en sorte que le mur obscur ne veut pas s'effondrer? D'un côté et de l'autre, la peur stimule l'esprit d'une façon insidieuse.
On n'a pas envie de faire vraiment face à la réalité. J'ai parfois la manie de regarder de l'autre côté, là où la fenêtre crasseuse laisse passer un rayon de lune, mais pas le soleil. Rien n'y pousse, tout est gris, mais en même temps, tout semble si confortable, si rassurant. Le gris est la couleur de la stagnation. Je me donne un coup de pied dans les tibias et me relève tranquillement. Quelle heure est-il? Qui sait?
En regardant à nouveau devant moi, le même mur, mais quelques craquelures se sont jointent à l'impact de mon souffle sur les briques d'une couleur indéfinie. Je vois une robe d'été bleu poudre habillée d'un sourire, je vois le vent dans des cheveux folâtres, marchant à mes côtés, silhouette étrangère indéfinie dans le fin fond du rêve que j'ai fait la nuit dernière.
Le réveil est brutal, stressant, orageux dans son bruit sourd et cassant. Il est 6h50 du matin, la pluie s'écrase dans ma vitre de chambre comme un million de mouches imbéciles. Je suis à nouveau hanté par les souvenirs du 25 juin. L'angoisse me prend, trop de pensées en même temps dans ce cerveau qui a besoin d'un long répit.
L'état dans lequel nous sommes quand tout devient clair n'a rien à envier au regard vert d'une mer au repos. Le miroir n'a pas d'âme. "What goods a mirror without a face?", comme le dit Royal Wood sur son dernier album... Je me penche sur moi-même et vois une lumière, tout au fond, qui grossit peu à peu au fil des jours. Aucune distinction à faire pour le moment.
J'attends.
8 commentaires:
tu te souviens mon rêve de tornades et d'une apocalypse toute personnelle ?
Et bien, ce matin, c'était exactement l'ambiance de mon rêve: oppressante, grise, bruyante, bombardée de tonerres puissants et d'éclairs aveuglants.
Cette nuit, j'ai rêvé que deux femmes superbes voulaient coucher avec moi. Si je me fie aux statistiques, je dirais que demain ou après-demain, je vais vivre quelque chose de similaire... ;-)
Je sais que ça sonne idiot à dire, et peut-être que je suis complètement dans le champ, mais j'ai l'impression que tu t'endors troublé, la tête tourbillonante d'horreurs qui ont toutes un nom très personnel. Tes rêves, ou leur absence, doivent suivre et ton réveil ne peut être qu'éreintant et horrible.
Il faut que tu fasses la paix avec toi-même avant de dormir. Regarde qui te le dis... moi qui me perd dans des vortex de folies qui m'empêchent de dormir... mais accroche-toi à du positif: dévie ton train de ténèbres et pense aux Bisolars, pense au Kayak, pense à une nouvelle job où tu seras bien et plein aux as, pense au soleil, pense à combien tu aimes le volleyball, tes soeurs, mon gros pénis bien érecté et celui d'Antoine. Pense à battre des bébés phoques, pense à un étalon qui envoie pêtre Sam Neill, pense à des calinours se faisant décapiter...
Tout à fait d'acccord avec Félix.
** SCHWING **
Les gars, vous êtes complètement fous (surtout Félix!). Je vous aime! Et dans l'ensemble, je suis tout à fait d'accord! :-)
Compte des calinours décapités, c'est très efficace. Ça monte par coup de deux...
Pour ce qui est de penser à tes soeurs, je ne suis pas certaine de l'issue, mais pour les pénis en érection, ça fonctionne!
(J'ai essayé la nuit dernière après une couple d'heures à écouter Marilou gazouiller dans son lit, entre 3h et 5h!)
Quelle fin de nuit!!!!!
Bonne journée à tous!
Hum... Tout compte fait, je préfère me donner des coups de marteau, c'est plus efficace et moins salissant!
Ça doit être vraiment défoulant de battre des bébés phoques quoi qu'un peu salissant! Et du sang de bébé phoque, y parraît que ça se lave pas aussi facilement que du sang de toute autres espèce animale... C'est ce qu'on dit (c peut-çetre une idée de BB)... Je choisirais les pénis si j'étais à ta place!
Je crois que le mieux, c'est de ne penser à rien du tout... je ne pense pas que tout le monde soit capable, mais je crois que je réussi assez bien avant de m'endormir. Ça me permet de ne pas rêver.
Va falloir que tu sortes de chez vous un peu... et voir des nouvelles choses, aller à des endroits où tu n'es jamais aller. Pas pour oublier, mais seulement pour te dire que tu peux continuer à vivre bien avec toi, malgré tout les évènements tragiques qui ont parcouru ta vie. Tu te trouveras bien un jour, et je crois que ce sera moins long que tu pourrais l'imaginer!
Je t'aime vraiment beaucoup Luc!
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