lundi 12 décembre 2005

Enfin sur la route!

Finalement, je me suis décidé à demander à mon coloc comment faire pour que ma page n'aie pas l'air d'un site en construction et voilà! Je suis de retour pour vous offrir mon oeuvre! Offre pour vos yeux seulement, car ces textes sont partie intégrante de mon corps et de mon sang! Bref, copyright et tout le tralala, on n'est jamais trop prudent.

Mais bon, trève de sérieux, il est temps de vous mettre la main à la pâte! Voici le premier poème, qui fait partie de ce que j'appelle le PREMIER VOLET. Il y en aura quatre en tout. C'est dans ce premier volet que j'ai commencé mon expérimentation avec l'écriture. La plupart sont bien naïfs, comme je l'étais à l'époque... Ah... nostalgie... Héhéhé! Not!!! Un peu d'amour, un peu de Quick, c'est la devise de ce premier volet, l'enfance de mon esprit parti à l'aventure de l'inconscient!

Alors voilà, le premier texte! Noir, simple, désemparé: la jeunesse qui meurt.


FATALE ANGOISSE

mes pensées voltigent dans cette tête
pleine d'idées
de songes
de rêves
de pensées
mon coeur s'est bien arrêté
à peine une seconde
pour écouter la voix
les cris retentissant dans tout mon être
le coeur souffrant de ne pas être comblé
par un amour tant attendu
mes larmes brûlent un visage rougi
d'une tristesse infinie
je me perds dans ma folie étrangère et rauque
ma voix
rauque
qui ne peut se rendre vers son but si loin
si loin
mes mains
longues et tremblantes
écrivent ce qui leur passe par les phalanges
ma tête est une bombe
prête à exploser
prête à vomir son chagrin
le chagrin de son coeur
meurtri par une fleur empoisonnée
tellement attirante
tellement belle
mon coeur ne peut s'en détacher
pris comme il est dans ses épines
oui, mes larmes brûlant mes joues
coulent tel un flot sans fin
invisible à la vue des autres
les autres si loin de la vérité jusqu'ici cachée
cachée dans des broussailles infranchissables

13 décembre 1997

Oui, la simplicité, la naïveté, autant dans la forme que dans le contenu. Ne vous inquiétez pas, ça s'améliore au fil des textes!

Un autre petit, pour conclure cette froide journée d'hiver. Il est cahoteux et pas trop efficace, mais je vous l'ai dit, je les mets tous! Bonne lecture, et à bientôt!


SEULE

marchant seule
une femme en deuil
pleure une vie
complètement finie

la vie maintenant perdu
c'est la sienne
oui
car elle s'est lâchement pendue
laissant tout dans l'oubli

toute douleur partie
elle marche seule
errant toute la nuit
et pendant tout l'infini

1 décembre 1997

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