des profondeurs de l'abîme
mon sentiment se partage
en une folle frénésie tourmentée
de rêves étranges
et d'amour perdu
silence rompu brusquement
marchant dans la vase éternelle du chaos
évasives turbulences prônant les spasmes incultes
des chants angéliques du gouffre de la vie
perfidie envoûtante et charmante
dans la vision obtuse du cauchemar
dansent les ombres du macabre
avalant les couleurs suintantes
de la Mort
qu'y a-t-il d'autre à chercher
sinon la soif d'un suffoquant voyage
dans les entrailles visqueuses du paradis
aussi troublant que le reflet de la Lune sur les eaux
je regarde enfin noircir tranquillement
le coeur ayant jadis été
ma possession éternellement jouissive
dans le songe infini d'un souffle meurtri
dans la fabule pâmoison sadique
le sifflement singulier des anges
là repose le sage vomissant la Mort
chaotique mélodie
dans une nuit endormie
et filant telle une étoile cassée
je ronge la paix
réfugiée dans mon crâne
rempli d'années perdues sans laisser leurs traces
15 février 1998
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