lundi 19 décembre 2005

Y eats X

Comment se fait-il que ce ne soit que chez les humains que le masculin l'emporte sur le féminin? Chez tous les autres animaux, la femelle est nettement supérieur au mâle. Ce sont les lionnes qui chassent, pendant que le mâle paresse sous un arbre. Les insectes femelles mangent le mâle après la copulation pour reprendre des force. C'est elle qui prend le contrôle. C'est aussi elle, habituellement, qui est la plus imposante. La majorité des animaux possède des sociétés matriarcales, alors pourquoi l'être humain, après cette observation, laisse-t-il encore la bête sauvage qu'est l'homme gouverner son univers?

La question n'est pas bonne. En fait, dans le passé, ce sont surtout des sociétés matriarcales qui subsistaient un peu partout à l'état de tribus. Qu'est-il arrivé pour que tout se renverse et se transforme en ce qui est aujourd'hui ce qu'on ose appeler la société moderne? Par manque de protections naturelles, c'est qui était le plus fort qui commença à prendre les rênes, la brute masculine. Le temps n'était plus à la tranquillité, mais comme les tribus grandissaient, elles commencèrent à empiété sur les autres et des guerres débutèrent. Encore une fois, le plus fort prenait possession du perdant. Cette mentalité nous à suivi jusqu'à nos jours. Combien de gens n'hésitent pas à écraser son voisin pour "réussir"? Le phénomène de guerre existe encore alors même que l'on se croit intelligents.

Cela transparaît même dans le langage. Le masculin, dans la langue française, l'emporte sur le féminin. Prenez par exemple le mot midi. La plupart des gens de la modernité disent un midi, alors qu'à l'origine, le mot était féminin. Ce mot vient de mi, moitié, et de di, jour. Il signifie donc la moitié du jour, la mi-jour, la midi. Je ne sais pas quand le syndrome masculin est venu contaminé ce mot, mais cela affecta aussi les après-midi et les avant-midi qui était aussi féminin avant que tous les emploient au masculin.

Ceci n'est qu'un exemple parmi certainement une multitude. Si l'esprit humain continue à évoluer dans cette direction (celle de la brute de sexe), je ne donne pas long à sa survie.

Mais qui suis-je pour éclairer ainsi l'humanité? Elle peut bien se passer des marginaux. De toutes façon, on cause trop de problème et ce n'est pas bien de réveiller la conscience et son inconscience...

Je m'y engage tout de même et c'est le contrat de ce blog. Longue vie à l'aburde! Longue vie à l'inconscient! Et mort aux cons!

1 commentaire:

Luc Pelletier a dit...

En effet, j'avoue qu'il est tout de même assez effronté d'associer un "genre humain" au langage. Ce ne serait que donner deux facettes à une forme d'art où l'infinité des sens prend sa plus grande ampleur. Merci du commentaire, Claude!