mardi 24 janvier 2006

MORTELLES SOUFFRANCES...

Celui-là, c'est le premier d'une courte lignée que j'ai écrit sous l'effet de l'alcool. Ça n'a pas donné grand chose, seulement un ramassi d'orgueuil et d'appitoyement sur soi suite, encore une fois, à une peine d'amour (toujours la même, en fait!). Donc tout y est basique et manque totalement de métaphore... Je pense que je n'ai écrit que 4 ou 5 autres poèmes sous une quelconque influence extérieure (alcool, surtout), mais je les ai écrits à l'époque de mon université, donc plusieurs années plus tard, et les résultats sont moins satisfaisants que lorsque mon inconscient est à jeun. Bref, c'est en toute lucidité que les illuminations me viennent, pas sous l'influence de la drogue!! Mouhouhahahaha!!

Bonne lecture.


c'est la fin
c'est terminé
le monde que je connais a maintenant disparu au loin
emporté par le dernier vestige d'amour
qui émane de mon corps meurtri

les paroles sortant de ma bouche
s'envolent dans la nuit obscure
sans oreille pour écouter sa mélodie
morte et implorant le pardon

c'est avec crainte et soupçons
que je regarde enfin ses yeux
qui cachent tant de secrets amers
qu'aucune pensée ne peut y résister

mais mon coeur a éclaté pour ne plus jamais se refaire
car ni la Mort et ni la Vie m'obligent à danser seul
dans toute la tempête écarlate
venant du plus profond de mes entrailles

je recule présentement tout au fond de mon esprit pour découvrir
si telle est la solution ultime
que rien
aujourd'hui
n'y est bien

tout meurt
tout explose à la fois
dans un mouvement pluvieux d'espérances jadis vertes et nombreuses

et la cacophonie résonne telles les cloches d'une solitude profonde et mortelle
car c'est vrai
je suis seul
pour l'éternité

24 mars 1998

2 commentaires:

Anonyme a dit...

Je l'aime bien, ce poème. Comme tu le dis, il y a peu de ces métaphores poussées que tu utilises souvent, mais les images sont quand même là, et elles sont, à mon humble avis, puissantes. Personnellement, il me touche beaucoup. Simple, direct, puissant.

À lire à haute voix, avec les pauses appropriées...

Luc Pelletier a dit...

C'est le fun, je commence à avoir des habitués qui commentent! :O) Merci pour le commentaire, petite puce. Personnellement, ce poème ne me dit plus rien. C'est son point faible, à mon avis, parce qu'on ne peut pas vraiment plus le creuser.

Et en passant, la Smirnoff Twisted au melon d'eau est excellente! Héhé!