mercredi 1 février 2006

THEY LIVE...

Pendant qu'ils regardent les hommes descendre des centaines de marches dans un escalier qui, vu d'où je me trouve, ne semble pas avoir de fin, un indice d'action se prélasse dans le vide, juste au-dessus de mon oeil gauche, celui avec lequel j'ai si souvent observer de jeunes donzelles s'ébattre dans des eaux tumultueuses. Comment ne pas deviner tous ces rires obliques, le jaune transparaît à travers les sourires sincères. Je ne peux qu'accentuer les étallages de cerveaux, tous ouverts sur une surface limpide : l'intérieur d'une imagination en train de fondre au gré du pal.

La fièvre s'estompe et je me réveille dans un chambre aux murs tachetés, prêts à vomir leurs couleurs sur mon corps brûlant. Je me débats avec des couvertures humides, il a plu cette nuit dans mon être. Ou peut-être les chauves-souris ont-elles pris le dessus sur moi? Je ne sais pas.

Autant en venir au fait, mon âme a perdu vigueur et déjà je sens les années s'empiller sur ma tombe.

Mieux vaut éterniser le tout et tout laisser mourir.

3 commentaires:

il y En a a dit...

Wow, c'est morbide ce poème, il n'y a même pas une lueur d'espoir...

Luc Pelletier a dit...

Ah, celui-là, il est un peu inspiré du film "Peur et dégoût à Las Vegas". :O) J'avoue qu'il est pas mal trash...

il y En a a dit...

L'aa-tu ce film, j'aimerais bien le voir svp, je ne crois pas l'avoir déjà vue??? Merci