vendredi 6 octobre 2006

SUIVEZ LES ANGES AU FOND DES MARÉES


Ce poème est quelque peu spécial. C'est encore un texte inspiré d'Hélène, ma muse de l'époque. Il va avec un dessin (à votre gauche) que j'ai fait au même moment et dans lequel j'avais introduit un peu partout les vers ci-dessous. C'est une ode à l'amour de la mort, dans tout ce qu'il y a de profondeurs aquatiques. Le dessin est fort simple, mais explicite. Homme dans un scaphandre, à l'abri du monde extérieur, il semble plus pendu que rattaché à son cordon d'air. Il pleure et semble mort à la fois. Les petits gribouillis que vous voyez un peu partout, c'est le texte. De toute façon, vous pouvez cliquer sur l'image pour l'agrandir.

Le dessin est surtout représenté par les deux premiers vers. Enfin, je vous laisser lire...



Du vide s’engendre le silence du solitaire
Dans la solitude du mort s’éveille la mer
Retour givré sur les bras immobiles et froids diurnes
Et d’un tremblement d’une vie est sortie la Lune
Sur le lit d’un songe humidifié d’années
Suivez les anges au fond des marées

Amour vivant dans ce monde saignant dans une mare de mort décrépite
Éternité dans les bras de celle qui rêve les vies inédites.

18 janvier 2002

3 commentaires:

CHIC-HANDSOME a dit...

joli poeme

Luc Pelletier a dit...

Merci bien! C'est mon premier commentaire d'outre-mer. héhé!

Luc Pelletier a dit...

S., c'est un poème sur la naissance de quelque chose (et pas quelque chose de nécessairement réjouissant). Je l'explique un peu mieux dans mon "post" du poème "Philémon l'avalé" (fait le 10 octobre). Ces quelques poèmes représentent pas mal la même chose: l'effacement de tout pour ne laisser que l'inconnu, la Chose.