mardi 5 décembre 2006

DEUR’B

Des pensées en folie, déréglées, portrait d'un jeune adulte ne comprenant plus le monde qui l'entoure... La parole s'étouffe, n'importe quoi sera bon pour ne plus penser...


Deur’b in lamentations quéligarythmiques
breach d’amnésie hantisée de cacodéfragmentation
la circuitrie rebranchée dévoile les spasmes
masticulation de mammifères disjonctés et sans vie
Deur’b
un oliphant dégrossi affuble rieusement l’affect
or donc affairé à s’affaiblir devant l’idylle
les peurs s’affaissent d’elles-mêmes dans la peur
lenteur des ombicéphales elles face contre leurs fèces
perdition du désir
manque de sentiment amoureux impuisible
ne reste que lanternes magiques illuminant le soleil
défendu en sa demeure de manger la langue
déblatérer incessamment pour l’éternité sur le néant
rien d’autre à branler de paroles consistantes et larvaires
bla bla bla le Deur’b s’enterre au milieu de la chair
clouant chaque parcelle de violence méningique au cœur des os
un trou pour passer
un trou pour repasser
un dernier pour forniquer sans sexe et sans gloire
laissant une peau respirant trop de ses trous de métal
noir sur un blanc lavé par les pluies aristotéliciennes
ombre de cafard sur le mur des embûches éthérées
Deur’b
de ses larmes vaporeuses et cassantes un rayon de néther
langueur défectueuse qui signifie l’acte de merder
quand enfin après plusieurs millième d’infini
les êtres défaits s’engouffrent à travers une terre hydrophobe
entendant frapper sans entrer dans leurs corps
silhouette désertée sûrement par l’envie de se divertir
Deur’b
déportation précipitée des capithèses enveloppées de gris
horloge dérégularisée en fonction du corps céleste
depuis le départ du sentigme le mot se meurt dans sa bouche
et dans la mienne se morfond la vue des songes interdits

nothing lasts forever

15 mars 2003

4 commentaires:

Anonyme a dit...

La caodéfragmentation, c'est vraiment un joli mot...

NR

Anonyme a dit...

Que de néologismes phonépathiques dont le sens est transcendé par le contexte...

J'admire et je félicite cet événement littéraire.

Luc Pelletier a dit...

Et qu'as-tu pensé des 10 poèmes précédents, Claude...?

Anonyme a dit...

Tu veux une critique de chacun d'eux ? Si c'est le cas, je crains de manquer de temps... Mais dans l'ensemble, j'admire ton travail et j'en profite à l'occasion pour lancer une exclamation, comme celle qu'on peut lire ci-dessus. :-)