lundi 22 janvier 2007

DES TERRES RÉSONNENT

Dû-t-il s’enfermer au plus profonds d’un nuage
Rien ne reste le même sous un regard futile d’abandon
Entre le vent et les étés au coin d’une verte plage
Un souci visqueux sourcille en se jetant du haut d’un pont

Dieter résonne sur les parois crânienne de ma forte tête
Ondes graves sillant chaleureusement le soleil au rendez-vous des attardés
Temporels

Phalange bleue
Et une oreille découpée qui trempe dans mon vin
Vingt-et-une raisons de hurler l’injustice défiante pour un dé de fientes
Toujours ces dents qui bougent dans ma bouche
Elles veulent ma langue et ce palais flottant
Comparable aux Castels luxueux d’Arabie

Émeutes de gargarismes

Aussitôt perte de langueur au niveau des narines
Des océans rouges de morve s’estompent dans le creux d’un œil
On manque d’air
La réalité se concrétise
Peur fondamentale au créneau des enterrés

Trois heures
Réalisation de la bouillie vieillotte
En subtiles déflagrations nauséeuses
Qui menacent le soutien fier des bustes généreux et désirables
Et annoncent le départ incontinent de la Lune mielleuse

2 mars 2004

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