samedi 13 janvier 2007

D’HUÎTRES ORALES PÉDONCULES

On déraille! Le cerveau se transforme en grosse pâte malléable et il en sort de nouvelles choses assez chaotiques. La série qui va suivre, quelques six poèmes, en est une de liberté. Le langage n'a plus sa place ici. La signifiance ne veut plus rien dire. C'est de la pure écriture automatique complètement folle. Celui-ci garde toutefois une signification: il est le texte de la destruction de ma relation avec Jocelyne (ondes brunes d’un regard baisé / il ne reste qu’à détruire la phobie des beautés).

Quoi d'autre? Lisez la suite...


d’huîtres orales pédoncules
similitudes aphrodisiaques dans le vide
j’ai déjà envié les éléments du rire
sous un parasol famélique et disjoncté

tu regrettes le médiocre sur tes poils
angoisse psychotique d’élégance
supprimer le foie en manque d’épanchement
souvenirs fébriles d’orages de justesse
morale asthmatique
devenir
hanter
situer
charmer
ondes brunes d’un regard baisé
il ne reste qu’à détruire la phobie des beautés
sous un philtre habile de déjections fabuleuses

tuer des vermines faciles
un baume pour la peur

8 décembre 2003

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