vendredi 19 janvier 2007

LES ARAIGNÉES

2004, on part sur un autre pied. Frais de mon analyse du film "Fear And Loathing In Las Vegas" que j'ai faite dans un de mes cours, me voilà divaguant sur l'Histoire, les Racines, la pourriture que l'on traîne depuis le Début. L'Humain a mal et ne veut pas se l'avouer. L'Humain a vieilli comme un punk dans la rue, mais il se prend pour un pacha sur le bord d'une piscine creusée à Hollywood.
Chaste idée face à la réalité...


un de ses bras m’inaugure de son sang
sept de moins pendent sous son corps velu
et des yeux mirageurs s’entendent pour étouffer l’affaire

mes situations dans la toile abrégée
exaspèrent la tulipe malingre aux dents d’étrons
mais tous se tournent en chantant devant la loi
« even down in Hell
life’s still ripping your guts out
eating the plague under your belly

and then
from above the grey sleep
the rotten seeds seem to scream a beam
out of the blue
the deep blue sea… »

comment reconnaître le souffle hanté
de ce cœur acharné à peindre
les oubliettes de mon
crâne ?
car tous les crâneurs savent que rien n’est bon
sous le soleil de tropiques
seules les rivières se la coulent douce

j’ai dans mon nombril plusieurs siècles d’histoire
arrachés de mon pouvoir par le courroux
médicamenté d’hospitalières enragées
prêtes à bouffer les chairs sanguines
de dépouilles infantilisées par la
Socioss Putrefactera
sordide puérile que nous traduirons morte

l’une des sept remue enfin
éveil de la mort sur pattes
ses rêves demeurent secrètement voilés
derrière les yeux de la veuve étoilée
et le son du cor géant
retentit aux oreilles de tous ces bébés dévorés par
le corps parental sur fond d’herbes rougeoyantes

je n’ai qu’une faible idée de l’ampleur de l’ombre
celle qui dévale la pente de ma peau décharnée
et qui va se casser aux pieds du grand sigle du vent

La pluie acide ne fait que diminuer le mal

23 février 2004

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