Un combat entre le ciel et la terre, avec moi au centre, tout petit, incapable de bouger, mais l'eau, encore une fois, vient nettoyer les débris. Je pense que le texte dit pas mal tout par lui-même, je n'en dis donc pas plus.
l’oppression danse sur ma tombe
des rougeurs aux angles du cœur assombrissent mes yeux
et la tête subit les craquements d’un sol fébrile
je baigne au centre d’une eau bourbeuse
me retenant en succions puissantes qui m’entraînent vers
le fond du baril
des éclairs multicolores parcourent mes nerfs
oppression rance au sommet de mes os
le poids du corps diminue
mutation lente en régression sur moi-même
je deviens le poisson mourant sous la peau de pétrole enflammé
et le battement ventriculaire explose au cœur des choses
un filament de mon être subsiste à tout cela
une clairière ombragée dénuée de sécheresse
mais perdue dans la vase défectieuse tout au-dessus
oppression gravitique empêchant la sérénité
qui veut sortir des bouches par des sérénades
je perds le sens directionnel en ivresses canoniques
et surplombe sur moi la lumière blafarde d’un enfer dantesque
oserais-je m’écrier ces choses cavalières
que par le prix douloureux de ma carcasse séchant sous le soleil furieux
esclave des principes terrestres qui aboutissent au néant odieux
la sublimation est avortée quand la pluie verse son sang
et les branchies bouchées ne peuvent plus rien
pour un être oppressé de toutes parts
sans foi ni loi je demeurerai
jusqu’à la mort du soleil
puisque déjà je croutonne dans la boue devenant glaise
sans force pour combattre la Gorgone immobile
qui m’attend tout au fond pour m’avaler
craquelures
tout le remuement provient de mon crâne
de sourdes détonations en sortent et anéantissent l’argile solidifiée
des bombes d’eau claire au goût de fraîcheur
elles nettoient le trop-plein de saletés accumulées autour de moi
et de moi se répand la lumière électrique du spectre entier
et de moi s’entendent les réverbérations du temps écoulé
qui dehors alimentent le chaos me libérant des chaînes de l’oppression
et dansent en cercles virtuoses sous mes membres qui respirent enfin la vie
d’une chaleur délicieuse
c’est en entrant au creux de mon esprit que le jour se lève
sur le sentier oblique où un amour naissant du monde
érige les armes contre la calomnie des ancêtres conduits par
la haine de la vitalité de l’être
sous les drapeaux de la bonne foi
et d’une dictature prenant les feux de la loi
hontes aux envahisseurs de l’esprit libre
demain ne leur est plus
26 novembre 2003
des rougeurs aux angles du cœur assombrissent mes yeux
et la tête subit les craquements d’un sol fébrile
je baigne au centre d’une eau bourbeuse
me retenant en succions puissantes qui m’entraînent vers
le fond du baril
des éclairs multicolores parcourent mes nerfs
oppression rance au sommet de mes os
le poids du corps diminue
mutation lente en régression sur moi-même
je deviens le poisson mourant sous la peau de pétrole enflammé
et le battement ventriculaire explose au cœur des choses
un filament de mon être subsiste à tout cela
une clairière ombragée dénuée de sécheresse
mais perdue dans la vase défectieuse tout au-dessus
oppression gravitique empêchant la sérénité
qui veut sortir des bouches par des sérénades
je perds le sens directionnel en ivresses canoniques
et surplombe sur moi la lumière blafarde d’un enfer dantesque
oserais-je m’écrier ces choses cavalières
que par le prix douloureux de ma carcasse séchant sous le soleil furieux
esclave des principes terrestres qui aboutissent au néant odieux
la sublimation est avortée quand la pluie verse son sang
et les branchies bouchées ne peuvent plus rien
pour un être oppressé de toutes parts
sans foi ni loi je demeurerai
jusqu’à la mort du soleil
puisque déjà je croutonne dans la boue devenant glaise
sans force pour combattre la Gorgone immobile
qui m’attend tout au fond pour m’avaler
craquelures
tout le remuement provient de mon crâne
de sourdes détonations en sortent et anéantissent l’argile solidifiée
des bombes d’eau claire au goût de fraîcheur
elles nettoient le trop-plein de saletés accumulées autour de moi
et de moi se répand la lumière électrique du spectre entier
et de moi s’entendent les réverbérations du temps écoulé
qui dehors alimentent le chaos me libérant des chaînes de l’oppression
et dansent en cercles virtuoses sous mes membres qui respirent enfin la vie
d’une chaleur délicieuse
c’est en entrant au creux de mon esprit que le jour se lève
sur le sentier oblique où un amour naissant du monde
érige les armes contre la calomnie des ancêtres conduits par
la haine de la vitalité de l’être
sous les drapeaux de la bonne foi
et d’une dictature prenant les feux de la loi
hontes aux envahisseurs de l’esprit libre
demain ne leur est plus
26 novembre 2003
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