vendredi 5 janvier 2007

INNER SPACE

Une meilleure tentative d'écriture de poème en anglais que les précédentes. C'est une chanson de Grimskunk (Inner Piece) qui m'a fait penser à ce texte d'une intériorité ouverte au monde et qui finit par être envahie par un soleil qui semble ici presque le bienvenu. Mais la fin de ce poème est le début d'un tourment qui se résoudra plus loin (dans Opression dense).

La thématique du soleil est très présente dans cette première partie de mon quatrième volet. On le prend ici dans sa symbolique la plus répandue: celle du Roi-Soleil, la figure du père par excellence. N'ayant point encore la faculté, à cette époque de 2003, de combattre le problème en face, il m'a fallu le faire autrement. C'est par ces mots que mon esprit s'y est pris, et c'est par ces mots que mon coeur s'est soulagé, sans comprendre encore que je vivais la même chose dans mon couple que ce que je vivais chez moi, et que c'est sans doute cela qui a fait précipiter les choses.

Enfin, mieux vaut tard que jamais...


They sang my flesh
They sang my bones
Onto pillars of iron strike ideas of silence
Borrow the wind
And breathe inside my inner space

They sang my blood
And they sang my soul
Hollow cavern seeking Hell from the Earth
Sorrow belief avoiding ignorance
Allows me to flee in my inner space

Now they sing on the rooftops of Mexico
And on lakes of the purest blue
Leaving a hand in the position of life
Wide open
A wound that leads to my inner space

No more songs for the Consumed
They swallow drinks of idle cracks
Earthquake of the brains after twilight
When the Moon drifts away
And starts to smile for the Eyes
Forgotten long before the discovery of love
With a sense of truth known only by the Sun
Delightful partner of the lady in the sky
And an invader finishing its night in my inner space

7 octobre 2003

2 commentaires:

Anonyme a dit...

Ça «sonne» bien. :-) Connaissant GrimSkunk, ça leur irait bien avec quelques retouches pour s'adapter à un rythme ou une mélodie...

En outre, j'aime bien ce jeu de mots français-anglais : They sang my blood ...

Luc Pelletier a dit...

Oui, c'était voulu. Et ce que j'aime de ça, c'est qu'il faut comprendre deux langues pour piger le jeu de mot. :O)