dans la pénombre du vieux Manoir Manif
des hiérophantes animaliers aboient leur mal
indifférents qu’ils sont du mur oblique
arbitrant les craques sur leur crâne
un mal nécessaire au fond des tripes
quand sur le sol reposent les carcasses
indifférentes qu’elles sont des souliers rouges
souillant la nature d’un gardien aveugle
depuis peu
la denrée de volaille subsiste
en peine de carbone
immaculée conception au milieu d’un four
crématoire
à la fin des temps modernes
rien ne vaut plus rien
que la vie garrochée à la gorge du diable
s’épivardant au reflet de ce fleuve sanguin
oublieux de la cacophonie
je me lève de l’autel de vêtements souillés
je plonge mes mains dans la mare blanche
et j’en sors douze poulets rôtis
indifférent que je suis de l’odeur de caviar fraîchement moulu
qui anime des chiffres de monnaie courante
grandes rénovations
silhouettes fourbes et dents noircies
demeurer stable dans cette pétrification
relève de la témérité
mais nous voulons encore porter les plumes
des hiérophantes animaliers aboient leur mal
indifférents qu’ils sont du mur oblique
arbitrant les craques sur leur crâne
un mal nécessaire au fond des tripes
quand sur le sol reposent les carcasses
indifférentes qu’elles sont des souliers rouges
souillant la nature d’un gardien aveugle
depuis peu
la denrée de volaille subsiste
en peine de carbone
immaculée conception au milieu d’un four
crématoire
à la fin des temps modernes
rien ne vaut plus rien
que la vie garrochée à la gorge du diable
s’épivardant au reflet de ce fleuve sanguin
oublieux de la cacophonie
je me lève de l’autel de vêtements souillés
je plonge mes mains dans la mare blanche
et j’en sors douze poulets rôtis
indifférent que je suis de l’odeur de caviar fraîchement moulu
qui anime des chiffres de monnaie courante
grandes rénovations
silhouettes fourbes et dents noircies
demeurer stable dans cette pétrification
relève de la témérité
mais nous voulons encore porter les plumes
sur nos tempes blanchies
24 juillet 2007
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