samedi 7 juillet 2007

DANSER HORS DE LA FOULE

Ce n'est qu'une minime impression. Une idée d'impression, qui fait dérailler les pensées vers la buée dans une vitre humide, vers une fourmi qui marche entre mes pieds, vers le bambins, de l'autre côté de la rue, en train de dévorer un Mr Freeze le sourire aux lèvres. Un déclic se fait à l'intérieur, comme on allume la lumière dans une pièce sombre, qui nous fait décrocher totalement de la réalité.

Ça arrive à tout le monde, une fois de temps en temps.

Depuis le 25 juin, chaque minute est un déclic comme ça, pour moi. Incapable de me concentrer plus que 15 secondes, je me laisse voguer sur une mer vaporeuse et colorée des sourires de Julie, de son regard étincelant et de ses mains qui ne me lâchaient pas. Des vagues plus sombres peuplent aussi cette étendue, et c'est au moment de frapper l'une d'elles que je sombre à chaque fois dans cette mélancolie morbide, des yeux remplis d'incompréhension, un visage crispé, son Dernier Soupir.... J'ai beau ne plus vouloir y penser, cette image me tient avec des griffres d'acier, juste à l'intérieur de mon coeur, juste à l'endroit où le baume essaie de guérir la plaie qui s'ouvre d'elle-même.

Ça fera déjà deux semaines... J'ai l'impression que c'était ce matin...

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