mercredi 11 juillet 2007

TENTER DE VIVRE

On en est rendu là. Mais je ne sais plus. Après ma crise de panique de lundi, j'ai commencé à me poser un tas de questions par rapport à moi, à ce que je suis et ce que je fais. Des questions inconscientes, des réponses qui m'ont explosées dans le crâne. J'en suis rendu là.

Je n'ai jamais appris à découvrir mes affinités. Je me suis toujours laissé conduire par un inconscient en fuite de mon passé. Je ne sais pas ce que j'aime ou ce que je n'aime pas, seule une impression nébuleuse m'habite lorsque vient la question suivante: "As-tu aimé ça?" La seule chose que j'ai vraiment sue (ou suée?), c'est que j'aime Julie du plus profond de mon coeur et c'est grâce à elle que je peux enfin tenter de vivre.

Pour l'instant, mon frère (que je viens de quitter du téléphone) me suggère d'inhaler de l'opium par la bouche pour faire du bien à mes poumons, mais je ne crois pas que ce soit une très bonne idée...

Plus fort que ça. On tente de sombrer, consolations par l'alcool et les drogues. Je ne suis pas intéressé. Le mal me ronge, toutefois. Je me suis encore réveillé avec les cris de douleur et d'angoisse de Julie, ce matin. Je suis pris aux poumons, comme si j'étais en train d'imploser tranquillement. La cage thoracique tient encore le coup, toutefois...

Lassitude. Je l'écris depuis deux semaines, c'est toute ma vie qu'elle accompagne. Elle est seulement beaucoup plus forte depuis le 25 juin... Les gens travaillent et je suis seul. Demain soir, départ pour le Saguenay. Changement de décor, espérons qu'il soit accompagné d'un changement d'humeur...

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