dimanche 12 novembre 2006

ONDES BIGARRÉES

Des ombres plastiques du mur
Se confondent les arbres d’un ordre dur
Accaparés par un regard public
Les anges se meurent en longs lombrics
Rampant sur les angles mobiles

Les ondes de l’espace se meuvent en rigueur
Mais l’animal regardant ne pense que vile
L’eau bigarrée une fois encore nie l’odeur
Des angoisses égarées flottant sur sa tête

Elle vole dans mon esprit
Comme toutes les autres
Inconsciente de son mouvement aiguisé
Un pont devant cet œil avide de mensonges

Au son du rythme des ailes affamées
Je vole très haut au-dessus de la Terre
Et sa silhouette m’envoie où la vie erre
Sur un vaste sol d’argent cendré

Je me confonds alors en cette image
Son corps me poursuit de ses avantages
Mais plût-il aux êtres de verre brillant
Plus rien ne peut venir jusqu’à mon esprit pleurant

14 septembre 2002

Aucun commentaire: