Finalement, il restait celui-ci. On sent encore une atmosphère de guerre flotter dans un esprit survolté et en fuite. Des larmes qui font mal, qui tranchent la peau tout en coulant sur le visage, provoquant le flou sur ma vie, sur ce que je fais dans ce monde, sur la réalité ambigue de la création, sur les pensées de l'humanité. Je ne connais plus le monde et en dehors d'une boîte cachée derrière un rideau teinté de sang, le vent souffle sa présence. Des notes de piano résonnent dans le vide et je suis fou.
Comment entendre lorsque le cerveau ne répond plus de rien? On n'entend pas, on ne parle pas, seul le silence reste, un effacement toujours plus trouble alors que je m'avance dans la lumière qui m'aveugle.
Deux jours plus tard, je reçois un courriel qui provoquera des tremblements intérieurs hors de proportions. Julie Charbonneau entre dans ma vie telle une météorite brûlant d'un feu ardent et fera déborder la rivière brisée.
des retranchements incongrus s'insurgent au pas
d'un cerveau sur 220
éclairci du froid et des tentes déchiquetées
on s'imagine mal les causes
seul le silence reste
oublié par les jours qui vaguent à leurs
troubles
un flou rarissime filtré par des yeux ouverts sur tout
ce qui manque aux chants
que du vent
et des scies en formes de flocons neigeux
embrouillés par une larme en lame de laiton
5 octobre 2006
d'un cerveau sur 220
éclairci du froid et des tentes déchiquetées
on s'imagine mal les causes
seul le silence reste
oublié par les jours qui vaguent à leurs
troubles
un flou rarissime filtré par des yeux ouverts sur tout
ce qui manque aux chants
que du vent
et des scies en formes de flocons neigeux
embrouillés par une larme en lame de laiton
5 octobre 2006
Aucun commentaire:
Publier un commentaire