Je n'ai qu'une petite idée de ce qu'est réellement ce texte. Sorte de version plus intimiste de "Dérivation des continents", appel au mouvement, car, même si les choses tombent et se cassent, rien n'est négatif dans le mouvement. La stase est mortifiante et un regard d'ailleurs est nécessaire. Toujours vers l'Autre, toujours vers l'inconnu, cet empire nouveau qui apporte une certaine forme de peur, mais aussi l'idée d'une autre réalité.
Un autre "tongue-twister", par la même occasion. Difficile à lire dans sa tête, encore plus à haute voix. :O)
tu déhanches l’élan
et aboies sur la moue d’une hécatombe martienne
en supposant ensuite qu’ils renouent avec l’enfance de l’art
de ta bouche un souffle frais qui maintient le monde en place
tu es l’Atlas du cosmos inconscient habitant ma
carcasse vigoureusement empâtée dans
les herbes marries du sol séché
en cœur détonnent les gestes manuels sur un bras de feu
entendu que l’œil percé d’outremer minaude la sirène
fort de la forme duelle qu’il tient entre ses doigts
il
moi devant la glace du souvenir
dépêche les parias sous les eaux balisées d’un café chic
arbalète au cul du prude masochiste catalan
l’épuisement antérieur brigande bien bas le talon d’Achille
lorsque deux bourgeois assis sur leur divan
avalent un texte miré sur leurs voies reproductrices
j’anticipe déjà une apocalypse dentelée
mordant chairs et sang sur une plage de Californie
en vie au-delà d’une mort millénaire silhouette cendrée
fidèle au poste
dans un orgueil passé oublié par Narcisse le brun
six dés sont broyés sur la table de chevet
résultant le chiffre entier de tricartinc-bicenteuf
je me ballade à tes côtés collés à ma peau béante
que la mâle gamme détrousse d’une charnelle emprise
tu fixes ces sites ornés de brillance crue
et les vases s’enfonçant dans la tête du poète
il
moi sous un rire allègre te baisant
transmet le désuet aux antres d’une future alliance
d’où le vague étreint un corps ennuagé de larmes
sorties des pores du vent
en tirant sur la nappe
les choses se cassent mais dévoilent un ange de son
purifié de la hantise pulmonaire d’un souffle coupé à sa
racine prématurée
deus ex machina derrière le paravent de la déesse silencieuse
9 mai 2004
et aboies sur la moue d’une hécatombe martienne
en supposant ensuite qu’ils renouent avec l’enfance de l’art
de ta bouche un souffle frais qui maintient le monde en place
tu es l’Atlas du cosmos inconscient habitant ma
carcasse vigoureusement empâtée dans
les herbes marries du sol séché
en cœur détonnent les gestes manuels sur un bras de feu
entendu que l’œil percé d’outremer minaude la sirène
fort de la forme duelle qu’il tient entre ses doigts
il
moi devant la glace du souvenir
dépêche les parias sous les eaux balisées d’un café chic
arbalète au cul du prude masochiste catalan
l’épuisement antérieur brigande bien bas le talon d’Achille
lorsque deux bourgeois assis sur leur divan
avalent un texte miré sur leurs voies reproductrices
j’anticipe déjà une apocalypse dentelée
mordant chairs et sang sur une plage de Californie
en vie au-delà d’une mort millénaire silhouette cendrée
fidèle au poste
dans un orgueil passé oublié par Narcisse le brun
six dés sont broyés sur la table de chevet
résultant le chiffre entier de tricartinc-bicenteuf
je me ballade à tes côtés collés à ma peau béante
que la mâle gamme détrousse d’une charnelle emprise
tu fixes ces sites ornés de brillance crue
et les vases s’enfonçant dans la tête du poète
il
moi sous un rire allègre te baisant
transmet le désuet aux antres d’une future alliance
d’où le vague étreint un corps ennuagé de larmes
sorties des pores du vent
en tirant sur la nappe
les choses se cassent mais dévoilent un ange de son
purifié de la hantise pulmonaire d’un souffle coupé à sa
racine prématurée
deus ex machina derrière le paravent de la déesse silencieuse
9 mai 2004
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