Chants de paraboles psychosomatiques
Je m'entoure de vos lumières enflammées et sveltes
Pour me dévorer ensuite
Dans le buste d'un arbre
Emporté par le soleil d'automne
Un vent violent
Routes infestées d'orages colériques et de mires endiablées
Je me retourne enfin
Pour respirer le rayon frigide de la terre sous mes pieds
Et je regarde d'un œil incrédule
La pâle accalmie du ciel
Gelé à son tour par des oiseaux d'une âme inventée
De part et d'autre de l'univers
Songe à l'aube
Songe au temps qui passe
Songe au triste vent qui regorge tes sens
Et plus tard
Vers la fin du jour
Un indice de la Lune nous enviera
Et dansera dans la direction de l'oubli
Emporté par l’insondable remous des eaux troubles en temps de courroux
Ce sera un regard vers les étoiles
Qui changera la vision éperdue du fleuve coulant dans mon corps
En ébullition extrême et éternelle
Les cris glauques des rapaces nocturnes menteurs
Percent mes tympans
Et s’en vont loin vers l’horizon
Où l’infini les attend avec une impatience fugitive
Non
Jamais
Ne
Pas
Sans
Aucun
Absent
C’est un engouement futile face aux cohortes
Attendant ma venue tranquillisatrice et apaisante
Dans un lendemain qui n’arrivera jamais
7 décembre 1998
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