jeudi 13 avril 2006

NOIRES, LES HORREURS

Un souffle terrifiant, mordant dans mon dessein
Où un loup rugissant hurle les morts à l’aube
Du renouveau vital et insondable éteint,
Un regard orbital, noire l’horreur de l’aube.
Sur un pic haut gelé, l’une des créatures
Me surveillant ici, songe aux sources obscures
Qui refoulent la nuit, un jour où tout est noir
Et où elle a volé, ciel de Mort, ciel de foire.

Le lugubre monstre se fourvoie, quelle angoisse,
Le désespoir montre que ce n’était que poisse,
Une peur si cruelle et horrible à la fois,
Mon courroux de plus bel remonte mon émoi.
Noires sont les horreurs, d’une vieille vie
Toujours vidant un peu son souffle maternel
Dans les méandres bleus de la mer éternelle
Où mon songe se meurt, où mon rêve s’enfuit.

21 octobre 1998

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