mardi 11 avril 2006

OMBRE NOIRE

Le poème qui va suivre est un pastiche que j'ai eu à faire dans un cours au cégep d'un poème de Supervielle qui se nomme, je crois, "L'oiseau Vert", mais je ne suis pas parvenu à le retrouver. Et je ne sais même plus si c'est de Supervielle, en fait... Ça fait quand même huit ans...

Toujours est-il qu'il est inspiré d'un poète connu. Ce que j'ai fait, finalement, c'est de travailler le côté sombre du texte pour en faire, comme une grosse partie de mes poèmes, une ode au vide et au Mal (prendre dans son sens large et non strictement le réduire à son sens négatif). Ça a donné ce qui suis :


L’ombre, endormie dans ses pensées noires,
Par un songe étranger entra dans ce néant,
Un endroit insidieux et si peu enjoué
Où l’air empeste et rend toute vie enrouée.

Ailes cassées, âme déchue, les yeux brûlants,
Elle devrait posséder tout le désespoir.

Des bras, cœur meurtri et son rêve très peu magique,
Qu’en faire si l’on est une ombre euphorique,
Et quoi entendre de ronces et vignes brisées
D’un sommeil éternel, la courte Mort évadée ?

22 septembre 1998

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