mardi 4 avril 2006

NIER ET LEVER LES YEUX

Si vous prenez les premières lettres du titre de ce poème, ça vous dira pour qui je l'ai fait. Un autre poème d'amour somme toute assez cliché. Ce n'est qu'un peu plus tard que j'ai commencé à paufiner ce genre de poème, que je n'aime plus vraiment écrire (surtout après "Métamorphoses", qui bat tous les records en matière de qualité). Mais bon, c'était une période émotive dans ma vie, où mes jambes tremblaient quand j'allais donner mes écrits à ces demoiselles. Enfin, le voici...


Rouge brillait le soleil quand sur moi
perçaient ses rayons d'une chaleur sans pareil.

L'inconscience de mon corps enfin se réveille
mettant en moi fière confiance en émoi.

Debout je te regarde briller là-haut
mes yeux brûlent sous ta vision de feu
mais mon coeur est libéré et heureux
et mon ombre disparaît au fond de l'eau.

Soudain je vois une silhouette
parfaite comme l'éternité coulant doucement
en une chute de larmes cristallines où volent les chouettes
en extase face à tout cet extraordinaire engouement.

Je chante, je ris, je pleure, je vis
quand j'aperçois clairement la forme délicate
qui s'approche de moi à pas de souris
si près, sa chaleur, que j'en perds la carte.

Son souffle envoûtant me fait rêver
de nuits sans fin où je serai à ses côtés
caressant ses cheveux d'océan
et sa bouche aussi douce que le satin
en regardant les mille feux célestes
qui s'éteignent tranquillement dans l'orangé
du soleil qui se lève sous un souffle très loin d'être funeste
au-dessus d'un baiser silencieux mais passionné.

28 mai 1998

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