samedi 8 avril 2006

HYMNE AU VIN

coule coule en moi saint breuvage
réchauffe mes entrailles en bel âge
et viens exciter mes neurones éphémères
en une folle pluie de vin amer
enivre mes sens exaltation chaude
que mes pensées floues effleurent
les dieux en pèlerinage vers l’aube
où les deux soleils des deux Heures
plombent sur mon corps acceptant
tant de douceur venant de toi
éveil le regard fuyant du temps
chante les cris monte sur les toits
des éternelles cloches mortes
qui ne connaissent point ton aura
magnifique et puissante et forte
et on viendra on t’honorera
dans toute ta splendeur limpide
lorsque par gorgées nous boirons
le délicieux et apaisant liquide
qui coule à flots de tourbillons
emportant toute humeur noire
et le monde boira ton rouge sang
pour célébrer les plaisirs du corps
et oublier le vent rugissant
sa colère parmi les arbres verts
qui juchent les pavés de l’enfer

18 septembre 1998

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