mercredi 26 avril 2006

LA BELLE AUX CHEVEUX PARFUMÉS DE DIAMANTS COLORÉS

Titre cucul, mais ce poème exprime parfaitement l'attente d'une action, la réjouissance face à cette attente. Mais tout est encore inaccessible. La dame est une divinité, le décor antique et moi je ne suis qu'un observateur. On peut considérer ce texte comme un rêve nébuleux, en fait. C'est plus tard que l'observateur fera part entière avec l'environnement pour enfin faire partie de l'action. Bref, c'est une poème réactif à une réponse négative face à une fille à qui j'avais demandé d'aller au bal de finissant en secondaire 5 et qui m'a dit, tout bonnement: "Si ç'avait été Martin (mon frère jumeau), j'aurais peut-être dit oui." Quelle ironie tout de même... De un, il ne s'est ensuite jamais rien passé entre elle et mon frère, de deux, elle ne se souvient absolument pas de m'avoir dit cela. :O)

Ça reste tout de même un poème d'espoir, comme tous ceux qui font partie du premier volet et une bonne partie du deuxième. Mais j'en ai écrit d'autres pour la même fille, et ça devient de plus en plus hors d'atteinte... jusqu'à la rencontre avec une autre fille. La fin du millénaire est assez prolifique là-dessus pour moi. Plein de rencontres qui ne mènent à rien. De toute façon, le 20ième siècle, c'est du passé!

Bonne lecture! Oh! Et c'est le premier de 1999!


Le soleil de l'après-midi te regarde,
toi qui marche seule et sereine
à travers une mer verte et bleue,
l'océan euphorique de la Terre.

Quelques mètres plus loin, tu me vois.
je t'attends patiemment sur mon séant,
mon regard perçant le tien, ô belle
aux cheveux parfumés de diamants colorés.

Tu t'arrêtes et te penche près de moi,
me prenant la main et m'entraînant
vers l'horizon merveilleux et fantastique
de ses rayons multicolores et fabuleux.

Nous marchons ensemble jusqu'à une chute,
une grandiose tour d'eau dégringolant
sans fin vers un paysage idyllique
où tous deux nous rendons main dans la main.

Tu t'arrêtes alors et te tournes vers moi.
Ton sourire dépasse les plus belles parures
et les plus grandes œuvres de la Nature,
sauf toi-même, qui es une nymphe divine.

Ton regard se pose sur le mien et soudain,
mes entrailles frissonnent du bonheur
que tu me transmets par ton seul regard,
par ta seule présence enjouante et magique.

Tu t'approches plus près de moi, moi de toi,
et nous nous serrons l'un contre l'autre,
cœur contre cœur, pendant des siècles,
une symphonie pour mon âme qui te regarde.

Le temps autour de nous s'arrête, fuit,
et je te regarde encore une fois.
Nos yeux se croisent aussi et se parlent,
ils veulent danser pendant toute la nuit.

Alors ton visage s'approche du mien lentement,
tes douces lèvres se posent sur les miennes
et nous dansons maintenant comme jamais auparavant,
nous envolant dans la voûte céleste s'assombrissant
et éclairée de millions de lumières féeriques.

C'est alors que tu me donnes un dernier regard
et un dernier baiser avant de me quitter,
toi, la belle aux cheveux parfumés de diamants
colorés et au sourire dépassant les plus belles parures
et les plus grandes œuvres de la Nature,
sauf toi-même, qui es une nymphe divine...

2 janvier 1999

2 commentaires:

Fel-X a dit...

Tu sais Luc, moi je viens sur ton blog, presque rien que pour lire tes petits textes présentatifs. C'est sympathique.

More !

Luc Pelletier a dit...

Ouais, j'essaye le plus possible d'en écrire, mais quelquefois, j'ai rien à dire sur le poème, alors je me ferme la yeule. :O) Mais c'est tout de même amusant d'aller creuser dans le passé comme ça!