jeudi 11 mai 2006

POUSSIÈRE ÉTOILÉE

# 70. C'est comme ça qu'il se nomme, en fait. Un autre texte rempli de clichés "pelletiens". Un qui demeurera anonyme et sans nom, un purgatoire. Un autre grain dans le rouage défaillant de mon être, construisant avec plus de force l'échaffaudage qui fondera les base du Moi futur. Sa forme sera plus définie dans une douzaine de poèmes, lorsque débutera avec fracas le deuxième volet. "J'ESPÈRE QUE VOUS RIGOLEREZ!!!"


Le sable chaud dans mon cœur
réchauffe les froids et minuscules
kystes purulents qui s’étaient formés
autour du feu centrale qui gère
tout l’univers présentement en guerre
avec la seule lumière de son apogée,
ces abominations incongrues qui reculent
et qui se nourrissent dans la peur.

Ces graines, cette poussière étoilée,
aperçoivent le gouffre où se terre le feu sacré
qui naguère emportait mes songes
vers des contrées à des milles du mensonge
s’évadant peu à peu dans le néant
qui montre enfin son utilité de vide.
Parce que c’est avec lui que le sang,
coulant jadis sur mon âme avide
des plus belles choses de l’éternité,
disparaîtra à jamais et sera jeté.

Et c’est là… c’est là que le sable
s’infiltrera par les vaisseaux infinis
de l’univers tout entier, dans ma vie
qui n’était que simple chimère, simple fable.

21 juillet 1999

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