dimanche 7 mai 2006

SOLEIL DE PRINTEMPS

Une autre tentative de poème d'amour qui n'a abouti à rien. J'ai eu le regard sur bien des filles au cégep (et à l'université), mais celle-là, Mélanie Lebrun, j'ai même été en querelle avec un de mes amis à cause d'elle (ben, pas à cause d'elle, mais sur son sujet). Quelques belles tournures, mais je ne l'aime pas plus qu'il faut (comme la presque totalité de mes poèmes d'amour, sauf un ou deux). Il contient aussi tous les clichés de mes premiers poèmes (l'éternité, la lune, le noir, le regard (toujours très important dans mes textes), la dualité).

Une dualité, par contre, qui crie sa vie à travers toute la solitude qu'illustrent la totalité de mes textes, dualité qui finira par disparaître à la fin du troisième volet de mon oeuvre pour laisser toute la place au froid néant que doit être l'inconscient d'un androïde. Mais j'aurai amplement le temps d'en parler lorsque nous y serons rendus. Il ne faut pas brûler les étapes, chers compagnons!

Contemplation, l'inatteignable :


Soleil ! Un soleil à minuit
Brille sur mes sombres nuits
Lorsque la Lune ne peut plus
Subvenir à jadis ce qui fut.

Ces étoiles qui étincellent
Dans tes yeux. Une nacelle
Qui me porte vers des horizons lointains
Se voit mille fois, si loin, si loin.

Ton cœur, ardente source pure,
Fait battre à toute allure
Ce qui est mien, semblable au tien,
Qui est pour toi, ange ancien.

Anciens, oui, ce sont les plus magnifiques,
Ces rêves qui naguère furent tristes,
Et plus tard un puits fantastique
Où l’on brise la brise du cuistre.

Je prend un moment d’éternité
Pour te regarder sourire, amour,
Sans lequel il manque à mes jours
Qui pensent toujours à toi, ma fée.

En pensant que nos deux âmes
Se reverront sur le toit du monde,
C’est un mouvement de l’eau, onde.
Et je souris, et me pâme
Face à la beauté exquise
Qui est tienne, telle une gemme
Sous un soleil ardent, éprise
Sous ces mots qui font de l’amour un heureux thème.

26 avril 1999

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